Classification partie 2 (selon la dimension)



II- Classification selon la dimension (la taille)

Les entreprises ont des tailles différentes, selon sa dimension, l’entreprise va du simple atelier jusqu’à la grande entreprise.
La définition de la notion de dimension d’une entreprise n’est pas une chose simple. Il existe différents critères pour définir la dimension d’une entreprise.

A) Effectif du personnel employé 
 selon ce critère, on distingue :
+ Les petites entreprises : 0 => 9 salariés
+Les moyennes entreprises : 9 => 99 salariés
+Les grandes entreprises : à plus de 500 salariés.

Le critère de l’effectif du personnel est important :
+ Du point de vue juridique, les entreprises ont des obligations légales spéciales selon l’effectif de leur personnel.
+ Du point de vue des relations humaines, dont la nature varie considérablement selon l’effectif.
+ Du point de vue fiscal, certains seuils et modalités d’imposition dépendent des effectifs : le nombre et la composition (compétence) des salariés constitue un élément important dans le valeur contributive de l’entreprise.

B) Selon le chiffre d’affaires :
   Le chiffre d’affaire permet d’avoir une idée sur le volume des transactions de l’entreprise avec ses clients. L’importance d’une entreprise peut se définir par le volume de ses transactions. Ce critère est important pour les raisons suivantes :
 - Il est employé pour apprécier l’évolution des entreprises et pour les classer par ordre d’importance selon le chiffre d’affaires.
 - Pour l’entreprise, il constitue :
>Un outil de gestion : la variation du chiffre d’affaires permet à l’entreprise de mesurer la pertinence de ses méthodes de ventes. Ainsi, une baisse du chiffre d’affaires est souvent interprétée comme indicateur important de la mauvaise santé de l’entreprise.
>Il est utilisé à des fins comparatives dans le mesure où il permet à l’entreprise de se positionner par rapport aux autres entreprises de la même branche.

C) Classification selon la valeur ajoutée :
 Les ventes d’une entreprise ne sont pas uniquement constituées par des produits fabriqués ou des services rendus exclusivement par elle. Ceci est évident pour une entreprise commerciale qui vend la production d’activité, c’est également vrai pour une entreprise industrielle qui, pour produire, achète des matières premières, des demi produits (pièces par exemple) à d’autres entreprises.
Pour apprécier la contribution économique réelle d’une entreprise à la production nationale, il faut donc déduire de ses ventes les achats qu’elle effectue auprès d’autres entreprises. Toutefois, il ne faut pas retenir dans les achats les acquisitions d’investissement qui ne sont pas incorporés dans le produit fini. On appelle consommation intermédiaire les achats d’une entreprise car ce sont des biens qu’elle détruit effectivement (consommation) mais à des fins productives (intermédiaires) et non pour satisfaire directement les besoins humains.